Le groupe WPP pénalisé par son retard dans l'IA ?

sinfonisite
15 juil.
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L’agence de communication britannique WPP abaisse ses prévisions de résultats

Le groupe publicitaire britannique WPP a abaissé ses prévisions de résultats annuels en raison d’une intensification des pressions macroéconomiques et des difficultés à signer de nouveaux contrats. Les investisseurs se demandent si ces difficultés sont dues au ralentissement économique mondial ou à la difficulté du groupe à s’adapter à la démocratisation de l’intelligence artificielle. WPP pourrait subir son retard d’investissement dans le digital alors que son principal concurrent Publicis a dernièrement investi 8 Mds€ dans la transformation numérique et la gestion des données. Le titre cède 20% en bourse sur la semaine avec une capitalisation boursière de seulement 5 Mds€, soit 4 fois moins que le leader du secteur Publicis.

Les bourses américaines soutenues par les achats des particuliers

Les investisseurs individuels ont fortement contribué au rebond de Wall Street depuis le 8 avril. Contrairement aux acteurs institutionnels qui diminuent leur exposition aux actifs risqués quand les marchés baissent, les particuliers en profitent pour effectuer des achats à bon compte. Selon JP Morgan, les flux des investisseurs individuels orientés vers les ETF et actions ont atteint un record de 40 Mds$ en avril aux États-Unis. Sur le premier semestre, la bourse américaine a collecté 155 Mds$ auprès des particuliers, alimentant une expansion des multiples de valorisation des sociétés. Le S&P 500 affiche un ratio de 23 fois les bénéfices, proche de son précédent record. L'obligation française à 30 ans au plus haut depuis 2011

Le rendement de l’obligation française à 30 ans a atteint 4,25%, dépassant ainsi son précédent niveau depuis 2011. Les investisseurs se sont détournés de la dette française, pointant l’instabilité politique et l’augmentation des dépenses publiques. La dette publique atteint 114% du PIB avec un déficit à 5,8%. Dans ce contexte, le marché estime qu’une nouvelle dégradation de la note de crédit par les agences de notation est probable. La demande sur les obligations souveraines à 30 ans reste néanmoins historiquement faible en raison des incertitudes de investisseurs sur la soutenabilité de la dette. Chiffres de la semaine