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Rebond du luxe soutenu par Richemont

sinfonisite

Updated: Jan 27



Richemont soutient le luxe en Europe


Le groupe suisse a publié des résultats dépassant les attentes des investisseurs au titre du T3. Les ventes ont augmenté de 10% hors effets de changes contre un consensus de 1%, atteignant ainsi un niveau record sur la période. La joaillerie, qui représente environ 75% du chiffre d’affaires de Richemont a enregistré une forte accélération de ses ventes de 14%. Géographiquement, les revenus ont également surperformé les attentes avec une hausse en Amérique, en Europe, au Japon et au Moyen-Orient/Afrique. Seule la région Asie-Pacifique a vu ses ventes diminuer en raison de faibles dépenses en Chine continentale. L’entreprise a dégagé un bon niveau de trésorerie, indiquant sa capacité à convertir la croissance de ses ventes en bénéfices. Richemont dispose également d’un avantage concurrentiel dans un contexte de ralentissement du luxe : le propriétaire de Cartier évolue dans le haut de gamme du secteur (hard luxury), historiquement plus résilient que le soft luxury (vêtements de mode, chaussures, maroquinerie).Soutenu par d’excellents résultats, le cours de Richemont a augmenté de 18% sur la semaine, battant ainsi son précédent record. Hermès, Kering et LVMH progressent environ de 6%.


Inflation US et détente des obligations souveraines


Aux Etats-Unis, l’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) a été calculée légèrement inférieure aux prévisions. Elle a décéléré à + 3,2% contre un consensus de + 3,3% sur une année glissante. En données mensuelles, elle a enregistré sa plus faible progression depuis juillet 2024. Il s’agit d’un des indicateurs préférés de la FED dans le cadre de sa politique monétaire. Il faudra cependant observer davantage de progrès sur l’inflation pour que la banque centrale poursuive son assouplissement monétaire. Le marché du travail reste solide avec une baisse du taux de chômage et une hausse des créations d’emploi. La publication de l’indice PCE des dépenses des ménages et les premières mesures de Donald Trump seront déterminantes et pourraient fortement influencer la FED dans sa décision.Les taux longs se sont logiquement détendus d’environ 10 bps : le 10 ans américain, français et allemand atteignent respectivement 4,60%, 3,30% et 2,50%.


Allemagne : récession pour la 2ème année consécutive


L’Allemagne a enregistré une 2ème année consécutive de récession, une première depuis 2000 : son PIB s’est contracté de 0,2% en 2024 contre 0,3% en 2023. Les exportations, qui représentaient en 2022 la moitié de sa croissance économique ont diminué de 0,8%. Malgré le recul de l’inflation, la consommation domestique n’a pas suffi à compenser la baisse des exportations : la consommation des ménages n’a ainsi progressé que de 0,2% sur l’ensemble de l’année et le taux d’épargne est à un niveau historiquement élevé. La production dans le secteur manufacturier a diminué de 0,3%, notamment pénalisé par le secteur automobile qui subit la concurrence des véhicules électriques subventionnés par Pékin.

En raison d’un manque de confiance, les entreprises ont réduit leurs investissements. L’élection de Trump pourrait impacter fortement l’économie allemande avec la mise en place de droits de douane sur les importations de produits aux Etats-Unis. 


Chiffres attendus :


Lundi : prix à la production Allemagne

Mardi : taux de chômage Royaume-Uni et indice ZEW du sentiment économique zone euro

Jeudi : confiance des consommateurs zone euro et inscriptions hebdomadaires au chômage Etats-Unis

Vendredi : indice des directeurs d’achat Allemagne, Etats-Unis, zone euro et ventes de logements existants Etats-Unis




 
 
 

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